La cartographie de demain !
Je pratique depuis un certain nombre d'années le monde de la 3D et j'ai eu à plusieurs reprises la possibilité de coder tout ou partie de moteurs 3D. Cela a commencé par un apprentissage - sans prétention - de Blender en 3eme.
Cela s'est poursuivit en 1ere par un TPE dont le thème principal était les modèles de simulation 3D, pour donner vie à un moteur 3D codé de A à Z sur calculatrice (suite à une remarque de notre professeur qui nous indiquait qu'on ne faisait qu'utiliser les logiciels de 3D sans savoir ce que cela impliquait).
En Terminale, j'ai poursuivi le projet en le rendant utile pour un certain nombre d'étudiants. Coder sur calculatrice impliquait de minimiser les calculs inutiles et d'optimiser chaque partie au maximum. En rentrant en SUP j'ai continué cette merveilleuse aventure lors d'un TP sur le RayTracing. Rien qu'après avoir commencé à implémenter les fonctions, j'ai trouvé évident la lenteur de Blender sur les rendus. Cette année le projet de SPE va me permettre de toucher à un nouvel aspect de la programmation de moteurs 3D : celui d'utiliser la carte graphique via des bibliothèques comme OpenGL.
Je trouve donc ce parcours tout à fait noble, celui de commencer à la base, puis de monter les échelons avec en vue le résultat final. Avec l'accord des autres membres de projet, je vais développer le moteur 3D tout en donnant un grand nombre d'informations concernant mes recherches comme le ferait n'importe quel groupe soudé.
Ce projet m'a très emballé dès le premier coup d'÷il au cahier des charges. Cette deuxième année commence très fort. En effet durant ma première année, j'ai pu toucher à la manipulation d'images durant nos TP ou encore durant le projet d'INFOSUP. Par ailleurs, le fait de le faire en Ocaml rajoute une part de motivation, car cela me permettra d'utiliser des librairies très reconnues telles que SDL ou encore OpenGL. De plus, le fait que l'équipe se connaisse depuis maintenant plus d'un an, cela nous permettra de rester soudés et ainsi facilitera le développement du projet.
Avec le projet de l'année dernière, j'ai beaucoup appris à travailler en groupe ce qui n'était pas le cas avant d'intégrer EPITA. Avec ce nouveau projet et avec un groupe venant de 4 groupes différents, nous avons tous dû s'adapter. J'ai choisi de travailler sur le traitement d'image afin d'approfondir ce domaine puisque les travaux pratiques donnés par les ACDC de l'année m'ont beaucoup intéressé. Cela me permettra d'utiliser les algorithmes de traitement d'image dans un projet conséquent dans un contexte plus concret.
Passionné par l'informatique depuis mon plus jeune âge, j'ai toujours voulu réaliser un projet de grande ampleur avec des personnes que je ne connaissais pas. Le projet de l'an dernier m'a permis de découvrir ce concept et ainsi me conditionner aux futurs travaux de groupe qui m'attends durant mes années à EPITA. Ce deuxième projet m'a donc permis de continuer cette expérience et me renforcer en tant que membre d'un groupe de travail. De plus, ce projet étant commun à tout les groupes, on peut par conséquence voir l'avancement et la motivation des autres groupes et nous permettre de nous situer par rapport à de nombreuses personnes et groupes de travail.